Le message est clair : « le sexisme tue, nous voulons la fin du patriarcat, les violences sexistes et sexuelles doivent cesser ». Pourtant, il ne cesse d’être invisibilisé, déformé, voire balayé d’un revers de manche pour rejoindre le dossier « courrier indésirable » des boîtes mails des hommes de pouvoir. Si la manifestation dijonnaise du 23 novembre contre les violences sexistes et sexuelles a été un succès, l’habituel backlash du « patriarKKKpitalisme » local n’a pas épargné son (…)
16 décembre 2019Dans nos sociétés capitalistes, le discours dominant est celui de la classe dominante, minoritaire numériquement mais majoritaire dans les institutions, les entreprises et tous les postes de pouvoir. Ce discours nous imprègne chaque jour, relayé par les médias dont les plus influents sont aussi tenus par la bourgeoisie. Cet article, comme les autres qui l’ont précédé, se propose de débusquer quelques-uns des tours de passe-passe de ce discours à l’air si évident.
Cette fois-ci, nous ferons (…)
À défaut de changer les règles de l’économie capitaliste, les tenants de cette dernière préfèrent que ce soient les mentalités qui s’y adaptent de gré et même de force, comme l’a montré le contournement, par le Parlement, du vote populaire de 2005 contre le Traité constitutionnel européen. Il fallait à tout prix que, notamment, le sacro-saint principe de « la concurrence libre et non faussée » soit gravé dans le marbre.
Au lieu de remettre ce genre de dogmes en cause, on préfère donc (…)
Il y a deux mois, à côté de Belfort, une femme de 62 ans est décédée d’un infarctus après avoir appelé à cinq reprises le 115. Les secours ne sont pas arrivés à temps. Ce décès est aussi médiatisé que celui d’une jeune strasbourgeoise en décembre 2017 qui avait elle aussi appelé le 115 sans que la gravité de son état ait été correctement évaluée. Ce qui est mis en avant par les médias c’est toujours le fonctionnement de la régulation du service des Urgences, voire l’incompétence du personnel (…)
2 décembre 2019Aujourd’hui, il n’y a plus guère de voix pour nier les dégâts écologiques et humains qu’engendreront le réchauffement climatique, la surexploitation de la nature, la destruction de la biodiversité. Mais, de grands sommets mondiaux en promesses non tenues, nos gouvernants ne cessent de remettre à demain les mesures nécessaires pour éviter la catastrophe qui s’annonce. Certains voudraient nous faire croire que la résolution de la crise climatique, la transition écologique n’ont rien à voir (…)
3 novembre 2019